Bonjour a tous,
Nous voici, depuis quelques jours, de retour sur le continent vénézuelien.
Depuis notre départ de France, nous rêvions des Antilles, des Grenadines et autres îles paradisiaques … Avant notre traversée de l'Atlantique, nous avons vu des endroits magnifiques et nous sommes très heureux d'avoir pris le temps de découvrir un peu la Mauritanie et le Sénégal car l'aventure était pour le moins fantastique. Mais rien ne nous préparait au Venezuela ... Des îles superbes, avec peu de bateaux, des gens accueillants, sympas et disponibles, des relations très agréables entre voiliers de passage, ce qui est plus difficile à apprécier dans les Antilles étant donné la foule.
Nous avons adoré les Testigos comme vous l'avez constaté dans un message précédent.
L'escale de Tortuga nous a, par contre, laissé un peu sur notre faim. Le vent était trop fort pour rendre l'eau translucide. Ceci dit les différents mouillages étaient très sympas, hormis les moustiques déchaînés de Tortuguillas.
Et les Roques ! … que dire à part que nous hésitions à y venir. La délinquance au Venezuela, le piratage … Nous nous sommes, néanmoins, laisser facilement convaincre par des équipages de bateaux rencontrés que la destination était incontournable. On nous avait dit qu’il y avait maintenant trop de monde, des avions déversant des flots de touristes … Ce que nous en pensons : ces îles sont MAGNIFIQUES.
Les eaux y prennent des teintes que nous n'avions rencontrées nulle part. Vous y trouvez de superbes plages de sable blanc et fin devant lesquelles vous venez mouiller avec votre bateau. Vous y êtes seuls, ou parfois en compagnie d'un ou de deux autres bateaux (pour nous, le plus souvent seul). Vous sautez de votre maison flottante dans cette eau magnifique et chaude pour admirer toutes sortes de poissons qui ne sont pas très affolés de vous voir arriver vers eux. Dans certains mouillages les tortues de mer tournent autour de vous. Bref une certaine forme de Paradis !
Nous y avons appris à contourner les «patates» de corail dans les eaux très peu profondes afin de mouiller dans de superbes lagons. Vive « Eagle » et son faible tirant d'eau qui nous a permis des mouillages sublimes.
Aux Roques, nous n'avons pas vu beaucoup de gens : de loin quelques pêcheurs, quelques passeurs en bateaux à moteur et quelques touristes, très peu nombreux. Nous avons systématiquement évité Gran Roque (l'île principale) avec ses nombreux avions, ses «posadas» (hébergement) et restaurants. Nous avons réussi à venir à bout de nos provisions, Christian et Sylvain ont pêché du poisson, ce qui a amélioré l'ordinaire ainsi que quelques fricassés de lambis accommodés par notre capitaine.
Nous sommes restés douze jours aux Roques avant de repartir vers le continent. Nous avions comme échéance le départ en avion de Sylvain, le 18 avril.
Nous sommes arrivés à Carenero le 16. Nous avons pu organiser la sortie d'eau d'Eagle afin de pouvoir nettoyer ses coques et effectuer quelques travaux d'entretien. Le chantier de Carenero peut mettre à sec des catamarans plus grands et plus lourds que le nôtre, ce qui est rare. Les prix pratiqués ici sont impressionnants. Nous envisageons de partir pour une semaine dans les Andes en louant une voiture. Pour les manutentions d'Eagle et pour le gardiennage à terre jusqu'à fin avril, on nous demande l'équivalent de 150 euros environ.
Nous avons fait une expédition en bus sur Caracas le 18 afin d'accompagner Sylvain à l'aéroport pour son retour vers la France. Il ne faut pas moins de trois bus aller et trois bus retour pour effectuer les 100 kilomètres de Carenero à la Capitale. La virée est assez folklorique mais l'ambiance plutôt sympa. Nous sommes partis à 7h du matin pour un retour à 20h, mais Sylvain est monté dans son avion (avec seulement 2h de retard !) et a regagné la France sans encombre.
Depuis, nous frottons, lavons et bricolons. L'ambiance du chantier est très agréable et nous y avons retrouvé des bateaux français sympas. Par contre, il fait très chaud et les moustiques sont très très présents à partir de la tombée du jour.
Les travaux devraient se terminer pour mercredi et nous devrions partir jeudi avec une voiture de location assez grande pour caser Neige et les bagages dans le coffre. Nous partirons vers Merida dans les Andes et devrions rayonner pendant une semaine environ. Après la mer, la montagne et sa fraîcheur !
Nous quitterons ensuite Carenero pour essayer de retrouver nos amis de Bulle d'O retenus à Puerto la Cruz pour des problèmes techniques. Eux aussi auront profité de ce temps d'immobilisation pour aller se balader à l'intérieur du pays. Nous devrions remonter ensemble vers le nord des Antilles après une dernière étape dans une île du Venezuela.
Le temps passe trop vite et cela commence à sentir le retour. Nous arrivons déjà en fin de cours du CNED, et Lucie pense à son bac de français en Guadeloupe.
Nous pensons à vous et le pendant de la fin du voyage sera le plaisir que nous aurons à vous retrouver.
A bientôt.
Christian, Isabelle, Lucie et Thomas
Nous voici, depuis quelques jours, de retour sur le continent vénézuelien.
Depuis notre départ de France, nous rêvions des Antilles, des Grenadines et autres îles paradisiaques … Avant notre traversée de l'Atlantique, nous avons vu des endroits magnifiques et nous sommes très heureux d'avoir pris le temps de découvrir un peu la Mauritanie et le Sénégal car l'aventure était pour le moins fantastique. Mais rien ne nous préparait au Venezuela ... Des îles superbes, avec peu de bateaux, des gens accueillants, sympas et disponibles, des relations très agréables entre voiliers de passage, ce qui est plus difficile à apprécier dans les Antilles étant donné la foule.
Nous avons adoré les Testigos comme vous l'avez constaté dans un message précédent.
L'escale de Tortuga nous a, par contre, laissé un peu sur notre faim. Le vent était trop fort pour rendre l'eau translucide. Ceci dit les différents mouillages étaient très sympas, hormis les moustiques déchaînés de Tortuguillas.
Et les Roques ! … que dire à part que nous hésitions à y venir. La délinquance au Venezuela, le piratage … Nous nous sommes, néanmoins, laisser facilement convaincre par des équipages de bateaux rencontrés que la destination était incontournable. On nous avait dit qu’il y avait maintenant trop de monde, des avions déversant des flots de touristes … Ce que nous en pensons : ces îles sont MAGNIFIQUES.
Les eaux y prennent des teintes que nous n'avions rencontrées nulle part. Vous y trouvez de superbes plages de sable blanc et fin devant lesquelles vous venez mouiller avec votre bateau. Vous y êtes seuls, ou parfois en compagnie d'un ou de deux autres bateaux (pour nous, le plus souvent seul). Vous sautez de votre maison flottante dans cette eau magnifique et chaude pour admirer toutes sortes de poissons qui ne sont pas très affolés de vous voir arriver vers eux. Dans certains mouillages les tortues de mer tournent autour de vous. Bref une certaine forme de Paradis !
Nous y avons appris à contourner les «patates» de corail dans les eaux très peu profondes afin de mouiller dans de superbes lagons. Vive « Eagle » et son faible tirant d'eau qui nous a permis des mouillages sublimes.
Aux Roques, nous n'avons pas vu beaucoup de gens : de loin quelques pêcheurs, quelques passeurs en bateaux à moteur et quelques touristes, très peu nombreux. Nous avons systématiquement évité Gran Roque (l'île principale) avec ses nombreux avions, ses «posadas» (hébergement) et restaurants. Nous avons réussi à venir à bout de nos provisions, Christian et Sylvain ont pêché du poisson, ce qui a amélioré l'ordinaire ainsi que quelques fricassés de lambis accommodés par notre capitaine.
Nous sommes restés douze jours aux Roques avant de repartir vers le continent. Nous avions comme échéance le départ en avion de Sylvain, le 18 avril.
Nous sommes arrivés à Carenero le 16. Nous avons pu organiser la sortie d'eau d'Eagle afin de pouvoir nettoyer ses coques et effectuer quelques travaux d'entretien. Le chantier de Carenero peut mettre à sec des catamarans plus grands et plus lourds que le nôtre, ce qui est rare. Les prix pratiqués ici sont impressionnants. Nous envisageons de partir pour une semaine dans les Andes en louant une voiture. Pour les manutentions d'Eagle et pour le gardiennage à terre jusqu'à fin avril, on nous demande l'équivalent de 150 euros environ.
Nous avons fait une expédition en bus sur Caracas le 18 afin d'accompagner Sylvain à l'aéroport pour son retour vers la France. Il ne faut pas moins de trois bus aller et trois bus retour pour effectuer les 100 kilomètres de Carenero à la Capitale. La virée est assez folklorique mais l'ambiance plutôt sympa. Nous sommes partis à 7h du matin pour un retour à 20h, mais Sylvain est monté dans son avion (avec seulement 2h de retard !) et a regagné la France sans encombre.
Depuis, nous frottons, lavons et bricolons. L'ambiance du chantier est très agréable et nous y avons retrouvé des bateaux français sympas. Par contre, il fait très chaud et les moustiques sont très très présents à partir de la tombée du jour.
Les travaux devraient se terminer pour mercredi et nous devrions partir jeudi avec une voiture de location assez grande pour caser Neige et les bagages dans le coffre. Nous partirons vers Merida dans les Andes et devrions rayonner pendant une semaine environ. Après la mer, la montagne et sa fraîcheur !
Nous quitterons ensuite Carenero pour essayer de retrouver nos amis de Bulle d'O retenus à Puerto la Cruz pour des problèmes techniques. Eux aussi auront profité de ce temps d'immobilisation pour aller se balader à l'intérieur du pays. Nous devrions remonter ensemble vers le nord des Antilles après une dernière étape dans une île du Venezuela.
Le temps passe trop vite et cela commence à sentir le retour. Nous arrivons déjà en fin de cours du CNED, et Lucie pense à son bac de français en Guadeloupe.
Nous pensons à vous et le pendant de la fin du voyage sera le plaisir que nous aurons à vous retrouver.
A bientôt.
Christian, Isabelle, Lucie et Thomas
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